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Test de Final Fantasy 7 sur Playstation

Ah! Final Fantasy VII, un grand classique du RPG, le genre de jeu qui reste gravé dans votre mémoire jusqu'à la fin de votre vie !
(Que dis-je, qui sait, peut-être au-delà !)
Ceux qui auront joué à ce jeu ne l'oublieront probablement pas - et c'est, je pense, ce qui arrive aux premiers Final Fantasy de chaque console. La claque est monumentale, les innovations fourmillent et surtout, le jeu est particulièrement poussé !

Fiche du RPG

Screenshot-titre du test de Final Fantasy 7
Développeur Squaresoft
Langue Français
Difficulté Très facile
Genre RPG

Musicalement génial

Le point qui a fait connaître Final Fantast VII, outre son scénario plus que remarquable, voire parfait dirais-je, est sa musique. En effet, les morceaux frisant le divin composés par le désormais célèbre Nobuo Uematsu (compositeur n°1 de Squaresoft, l'éditeur) sont entrés dans l'anthologie du jeu vidéo et son connus de la plupart des joueurs - ce qui n'est pas une mauvaise chose. Les thèmes d'Aeris, ou de Cid sont tout simplement magnifique. Si un jour vous avez la possibilité de vous procurer les OSTs (CDs sur lesquels on trouve les musiques des jeux) de FFVII, jetez-vous dessus, il s'agit réellement de musiques parmi les plus belles du jeu vidéo (il serait temps que je me renseigne pour savoir si Uematsu a mis au point des musiques personnelles, hors FF). Passés ces petits commentaires personnels, commençons la dissection du jeu, en tous points.

Lui c'est Clad (Cloud), il est gentil.
Lui c'est Sephiroth, il est pas content.

Visuellement décevant ?

Graphiquement, il faut comprendre que Final Fantasy VII est aujourd'hui dépassé : il s'agit du premier épisode de la saga en 3D. Les personnages sont assez maladroitement modélisés et aucune texture n'orne les polygones de nos personnages. Les sorts quant à eux sont ternes et l'animation laisse à désirer. Néanmoins, force est de constater que les combats sont relativement plaisants et ce gouffre graphique n'est absolument pas gênant. C'est même parfois assez joli - mais on va encore dire que je suis trop subjectif. Il faut quand même se rappeler que FFVII était au top du top graphique à l'époque de sa sortie. En plus, il ne saccade absolument pas, contrairement à ses successeurs. Si les cinématiques font sourire, l'on ressent toujours une certaine poésie, et le design fort dynamique des personnages ressort à la perfection.

Voici Tifa, elle a des arguments.
Elle c'est Jenova, elle ressemble à rien.

Des personnages mémorables

Car Final Fantasy VII se symbolise aussi (c'est fou le nombre de ces symboles, vous ne trouvez pas ?) par l'arrivée d'un nouveau génie du character design : il s'agit du jeune Tetsuya Nomura, remplaçant de l'ancien character designer Yoshitaka Amano, au trait plus sûr et surtout aux personnages bien plus "mangas". Les nouveaux portraits de Clad, Aeris, Tifa ou Sephiroth font oublier Locke, Terra ou Edgar par leur allure plus dynamique, déterminée, et cela permet un souffle nouveau (quoi ?... j'adore Nomura ? ben... euh... oui :)).

Chez Aerith. les blondes aiment les fleurs c'est bien connu !
Une bouillie de pixels.

Un chef-d'oeuvre scénaristique

Scénaristiquement, Final Fantasy VII est un monument. Les facettes de son histoire sont innombrables. A chaque fois que l'on refait le jeu, on en apprend plus ! On nous place dès le début dans une ambiance futuriste proche du cyberpunk avec très peu de cette "fantasy" dont est imprégné le titre du jeu, mais que l'on reconnaîtra avec l'épée de Cloud, le héros, ou d'autres points proches du moyen-âge dans ce monde de métal. Les recoins sont partout, le "petit monde" fascinant et bien sûr la ligne scénaristique d'un génie fabuleux. Un tel niveau n'a jamais été atteint - ou peut-être avec Final Fantasy VI, et encore. L'histoire de FFVII fut l'un des éléments qui l'on fait le plus connaître... C'est un peu le compte de fée du RPG. C'en est inénarrable ! Bien sûr, tout commence par l'attaque d'un petit groupe d'écologistes nommé Avalanche contre le conglomérat Shinra, pompant à petit feu l'énergie de la planète. Mais, comme vous pouvez vous en doûter, l'histoire ne se limitera pas à ça et d'autres thèmes surviendront pour bouleverser notre histoire, comme celui de Sephiroth, et celui du peuple des Anciens - assez tragique d'ailleurs. Bref, vous l'imaginez, l'histoire nous mènera aux quatre coins du monde avec des rebondissements grandioses signés Square, une évolution digne de ce nom et surtout des personnages particulièrement attachants. Il arrivera que l'un de nos compagnons - je ne vous dirai pas qui c'est :) - meure et c'est à ces moments-là que l'on se rend compte à quel point le jeu est bien fait. Regretter ces petits bouts de pixels si maladroits, c'est quelque chose ! La personnalité de chacun est au niveau du character design et du scénario, c'est à dire sublime. Au bout de vingt heures de jeu, on s'en impreigne réellement !

Les furies, un bon apport au système de combats.
Vous vous souviendrez longtemps de la musique des combats de boss

Un système de combat novateur

Non content d'être un chef-d'oeuvre auditif et scénaristique (sans dire graphique à sa sortie), Final Fantasy VII se voit aussi comme un mythe stratégique et novateur du point de vue des combats. Les matérias, ces petites boules que l'on fixe sur les orifices d'une arme ou d'une armure, procurent de nouveaux pouvoirs à leur porteur, ou amplifient ses caractéristiques. En faisant évoluer ses matérias grâce à un système de points d'aptitude, gagnés à l'instar des points d'expérience, on obtient de nouveaux pouvoirs, ou les effets de la matéria sont amplifiés. Néanmoins, les matérias peuvent aussi s'avérer à double tranchant et faire régresser certaines caractéristiques au profit d'autres. On a donc là affaire à un système particulièrement recherché et complexe, permettant d'obtenir des résultats de combos de matérias tout simplement invincibles - car elles sont sacrément nombreuses ! Un système de combat aussi vaste et aussi libre a rarement été atteint en matière de RPG PC/Consoles, il faut le préciser ! Les invocations ont été légèrement mises de côté pour cet épisode, et on ne s'en plaindra pas du fait de leur puissance ! Leur utilisation est fort rare et la part belle est plutôt réservée aux magies, souples et puissantes.

Ca pique !
Shiva, la beauté glaciale invoquée.

Quelques points noirs

Car, évidemment, comme tout chef-d'oeuvre, Final Fantasy VII ne peut être parfait - on dirait que c'est une règle d'or. Des petits sagouins - de vrais salopards sans conscience professionnelle ni humaine - ont lamentablement traduit le jeu. La version française est tout simplement une horreur. Les fautes d'orthographe sont nombreuses, les fautes de frappe fourmillent, et on en arrive parfois à ne pas comprendre certaines phrases ! Du travail déprimant, oui, qui est à la limite de nous gâcher notre plaisir. Les tutoriaux en deviennent même de véritables casse-tête ! Il faudra qu'un jour une équipe amateur se penche dessus parce que c'est vraiment grave - et dommage. Si vous êtes anglophones, je vous recommande vivement la version américaine, largement plus potable que la nôtre, ou même japonaise dans le pire des cas. Outre les traductions, on regrettera des combats assez nombreux, même s'ils le sont moins que dans les autres épisodes (hormis le 8), et une facilité un peu éxagérée, même si la seconde édition du jeu - qui est aussi celle que nous connaissons en Europe - comble ce défaut avec l'arrivée de boss optionels représentant un réel challenge pour le joueur.

Le Gold Saucer, un parc d'attraction pour les oufs.
Votre rencontre avec Vincent, un sombre personnage.

Pour conclure...

On terminera en précisant la quantité tout simplement hallucinante de quêtes annexes pour ce type de jeu, comme les mini-jeux (course de snowboard, jeu de moto, de combat, etc...), d'objets à gagner en conséquence, et de défis à se faire comme réunir les matérias maîtresses, battre les boss optionnels, obtenir les dernières armes et limites de chaque personnage, et encore plein d'autres choses qui font de Final Fantasy VII un incroyable palace de liberté et de roleplay dont vous ne serez pas prêt de voir le boût !

Vous pensiez en avoir terminé ?
Tifa, une des raisons pour laquelle la plupart des geeks sont devenus pervers.

AU FINAL...

Qualité visuelle

Un character design génial, confié à Nomura qui fait une entrée triomphale. Des lieux très stylisés comme Midgar et Nibelheim aux contrastes réussis. Bref, du grand art. Purement techniquement en revanche, c'est dépassé, mais ça ne gêne pas. Les cinématiques n'impressionent plus vraiment, les sorts sont ternes. \'est les débuts de la 3D !

 15

Qualité sonore

Uematsu n'a jamais été aussi fort ! C'est de l'excellentissime, tout au long du jeu !

 19

Background

Une histoire tout simplement incroyable, très rarement égalée même en littérature. C'est génial, à tout point de vue, et le suspense subsiste jusqu'à la dernière seconde. Quant aux personnages, ils s'avèrent particulièrement attachants et à la personnalité bien développée. Un background par dessus tout excellent. Rien n'a été laissé au hasard !

 18

Interface - Jouabilité

Un interface quasiment parfaite, un aveugle serait capable de se battre à une vitesse fulgurante en navigant dans les menus. C'est excellent!

 19

Durée de vie - Rejouabilité

C'est très correct, l'histoire est longue, et les boss optionels vous demanderont du courage ! Vous en aurez pour votre argent ! On regretera les moments de blablas et videos impossible à passer.

 16

Gameplay - Intérêt

Un système de combat innovant et très efficace. Les matérias offrent énormément de possibilités, c'est un réel plaisir de rechercher les plus rares et de se faire ses combos. Pour le reste, on appréciera les nombreuses quêtes annexes et petits jeux supplémentaires.

 17

CONCLUSION

C'est un monument, un des meilleurs jeux du monde, et vraiment quelque chose à ne pas rater dont les défauts se comptent sur les doigts de la main ! Ceux qui y auront joué vous le diront !

17 / 20


Sielfried

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