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Test de Tales of Legendia sur Playstation 2

L’année 2006 a été l’année la plus riche de la PS2 en matière de RPG pour les joueurs import US. Cette magnifique année a vu défiler entre autre Tales of Legendia. Namco a enchaîné sa plus juteuse licence en matière de RPG, celle-ci en prenant un coup grave dans l’intérêt de ses opus et pourtant…et pourtant.

Fiche du RPG

Screenshot-titre du test de Tales of Legendia
Développeur Tales Studio
Langue Français
Difficulté Moyenne
Genre RPG

Un scénario réfléchi, une ambiance béton.

Au Tales of Studio, il y a quand même une belle ribambelle de personnes extrêmement talentueuses. Que ce soit sur Tales of The Abyss, Tales of Symphonia (qui est un énorme succès commercial), Tales of Destiny II et aujourd’hui Tales of Legendia, les créateurs du jeu ont toujours su créer une ambiance vraiment accrocheuse. On peut ne pas apprécier le design signé habituellement Fujishima (Ah ! My Godess, You’re Under Arrest) (ici le Charadesign se nomme Nakazawa Kazuto) qui rend le jeu puéril au premier abord. Mais la mise en scène souvent béton des opus redonne à chaque coup un aspect très adulte aux histoires que l’on suit. Et c’est bien entendu le cas de ce Tales of que j’affectionne tout particulièrement.

Vous prenez possession de Senel, un Orerines. Une race s’oppose à celle-ci et se nomme les Ferines. Comme à l’habitué dans un Tales of, le racisme a un champ lexical très développé dans le jeu. Une grosse critique de la société japonaise ? Toujours est-il que l’on apprend très tôt dans le jeu que Senel accompagne Shirley qui semble être l’objet de convoitise par excellence des différents groupes s’affrontant dans le jeu. Ils débarquent par malchance sur une île qui s’avère être un vaisseau géant le « Legacy ». Shirley dispose d’étranges pouvoirs qui permettraient à quiconque sait s’en servir d’obtenir une arme surpuissante, s’en suit alors une course poursuite interminable pour récupérer Shirley, une fois celle-ci aux mains de l’ennemi. Ceci est la face émergée de l’iceberg, car Tales of Legendia c’est aussi et surtout une histoire d’amour tragique, un scénario où baigne mort et mélancolie et des ennemis à n’en plus finir. Tales of Legendia a su me surprendre malgré la trivialité des dialogues notamment grâce à un système ingénieux d’une double fin ou plutôt de deux jeux en un et par ses capacités à nous trouver encore et toujours un nouvel ennemi principal tout en gardant une cohérence. Cette idée a aussi été développé notamment dans Shadow Hearts II, un chef d’œuvre au sens stricte.

Nous aurons à notre disposition une équipe d’environ 8 personnages (ce n’est pas fixe selon l’histoire) que je vous conseille d’utiliser intelligemment si vous voulez faire le jeu à 99,9%. En effet, une fois la quête principale finie et le générique de fin passé, une nouvelle histoire complète s’offre à nous. Elle s’apparente plus à des minis quêtes par personnage. Ceci aura pour effet de nous en apprendre plus sur la psychologie des personnages, fait indéniablement utile en ce qui concerne Grune par exemple, l’héroïne la plus sexy et la plus emblématique de notre équipe. A savoir que vos alliés deviendront vos pires ennemis et vice-versa; c’est bon ça !!

En Résumé, une histoire qui peut paraître bateau de prime abord mais qui s’enrichie dangereusement au fil des heures concluant sur une addictivité terrible du joueur.

Les différents passages scénaristiques se déroulent la plupart du temps en text box
Parfois en cinématique d'animation dont voici un screen issu d'une scène des plus tragiques.

Des graphismes assourdissants et une bande son somptueuse.

Tales of Legendia c’est aussi une palette graphique particulière. Alors que la concurrence en matière de 3D fait rage chez les développeurs de RPG ; Namco a opté pour un pari délicat qui est de faire le jeu intégralement en tons pastel. Le résultat est exemplaire. On se souvient encore du coup de maître qui avait été fait pour Saga Frontier II sur PSX mais qui avait été boudé par le grand (gland ?!) public. Donc le jeu est effectivement en 3D mais avec un grain gardant une impression 2D qui me fait fondre d’avance. C’est un coup de chef ! J’admets que la 3D laisse à désirer mais la palette graphique a été ingénieusement réalisée. De ce fait, on ne peut qu’admettre qu’il s’agit d’un des plus beau RPG 3D de la PS2, du moins celui qui titille le plus la rétine et qui s’éloigne le plus de la réalité (Okami n’est pas un RPG ^^).

Les musiques du jeu ne sont pas signées Motoï Sakuraba comme c’est souvent le cas dans un Tales of mais Go Shiina. Le résultat est aussi de très haut niveau. En fait, plus que la qualité des musiques, ce qui m’a interpellé c’est surtout l’originalité des musiques. Ne comprenez pas par là qu’on a à faire à des musiques psyché, prog ou décalées. Le compositeur a su se démarquer des autres productions de musique classique ou de progressif à la Sakuraba tout en gardant les mêmes ingrédients mais en les mélangeant d’une façon différente. Certains morceaux épiques comme le titre « March » s’adaptent parfaitement à la situation et il m’est arrivé à moi ainsi qu’à des bons amis de nous arrêter un moment pour écouter les musiques. Ceci dès le début du jeu ; je pense notamment à la première chanson de carte, chantée par une artiste lyric de qualité. Ce qui est troublant c’est aussi l’utilisation de ces mélodies. Pas toujours in propos, on peut se demander si avec l’abondance d’originalités dont déborde le soft, ces choix ont été fait de manière totalement légitime histoire de déstabiliser le joueur…ou pas.

En résumé, les graphismes comme la musique sont particuliers et peuvent rebuter d’abord. Personnellement, conquis directement ; j’aime goûter des choses nouvelles.

Voici le genre de lieu visité...ça claque
idem

Gameplay

La partie la plus chiante d’une chronique c’est celle où on s’emmerde à expliquer avec des mots bien à nous comment on joue à un jeu. Loin d’être subjectif, c’est surtout totalement abstrait la plupart du temps. Mais bon c’est un exercice auquel on est obligé de se cantonner ; tant pis. Donc Tales of Legendia, comme tous les Tales of, a un système de combat actif, à la limite du Beat’m’up. Des touches sont affiliées à un type de coup et vous pouvez faire des combinaisons pour sortir les coups spéciaux. N’importe quel perso est utilisable en combat, les autres agissent selon une tactique que vous prédéfinissez. Les combats se déroulent sur un seul plan comme le premier Tales Of et si vous voulez ça peut devenir extrêmement bourrin. Franchement le jeu est tellement simple (pour la quête principale) que la réflexion n’est pas du tout de mise et tant mieux m/ Bourrin Attitude m/.
Je ne vais pas m’étendre sur le leveling-up ou la gestion des personnages ; ça reste somme toute classique et c’est relou à raconter comme à lire d’ailleurs.

Les passages scénaristiques du jeu sont en text box comme précisé plus haut mais parfois des cinématiques superbement animées viennent agrémenter le soft. On a l’habitude de ce genre de procédé dans un Tales of.

La cuisine est bien entendu toujours de mise. Et vous permet entre autre de vous confectionner des petits plats bien utiles entre deux boss (notamment dans la deuxième partie du jeu).

Le jeu n’est pas franchement très difficile mais la deuxième partie du soft (après avoir terminé le jeu donc) est carrément corsée si on grille les étapes.

Sur la carte comme dans les villes vous vous déplacez gentiment à pied et c’est le plus gros défaut du jeu. Sur la carte, les déplacements du personnage sont affreux de chez affreux. C’est ultra lent et en plus de ça il y a des ralentissements. Le moteur du jeu en est sans doute pour quelque chose et c’est franchement glauque. Ca va un peu mieux en ville mais ça reste encore vachement foireux. Heureusement que Tales of Legendia n’est jamais sorti en pal, j’ose même pas imaginer le massacre…enfin si FFX…

Baston !
La fin des combats est agrémentée d'une touche d'humour à se tordre par terre et variée selon votre composition d'équipe

Verdict? totalement subjectif

Tales of Legendia n’est sans doute pas le meilleur Tales of. C’est évident que non. Pourtant il est celui que je préfère. J’admets avoir évoluer dans ma façon de jouer et je cherche désespérément la claque. Vous savez la grosse claque qu’on se prend dans la gueule quand Aerith ou Alis meurent, quand votre héros se retourne contre vous, quand les deux fins bonne et mauvaise d’un jeu magnifique sont toutes les deux magistralement mauvaises et conduisent indubitablement le héro à la mort (No spoil inside), quand le scénario est tout simplement monstrueusement bien pensé etc. Pour me prendre une grosse claque, à l’âge où j’en suis, il me faut un scénario béton ou me toucher à l’endroit sensible. Mes aspirations plutôt sombres font que j’ai un faible pour les Persona et autres Shin Megami Tensei, Xenosaga et Shadow Hearts. Pour les RPG où démonologie et morts coexistent. Ce que j’apprécie par-dessus tout c’est le travail d’une équipe de prodiges qui arrivent à nous faire grandement apprécier un personnage, à vivre sa quête avec lui, le soutenir à fond, pour le voir se rétamer royalement. La quête d’idéale de Senel, le héros de ce Tales of, est justement le fil conducteur du jeu et cet objet bouleversant. Senel est un personnage mûr et tourmenté par son passé, bref pas un gamin de quatorze ans étonnamment super fort qui sauve la terre parce qu’il s’ennui à l’école. Il est super fort uniquement parce qu’il a en sa possession des pierres de force (Eres) et qu’il a été dans un corps d’armée. Pourtant l’ennemi arrivera très souvent à lui éclater la tronche et à le laisser pour mort. On ne gagne pas à tous les coups, ce qui est évidemment voulu pour renforcer le scénario. Sa course à ses souvenirs donne un aspect très nostalgique mais aussi mélancolique à tout le jeu et on y croit. Ce qui nous permet d’accrocher aux personnages c’est aussi la dose d’humour hallucinante qu’il y a dans le jeu. Très peu de jeux arrivent à égaler ToD de ce côté-là. Dans la pure veine d’un Lunar, Thousand Arms et bien entendu Shadow Hearts. Bref, de l’humour, de l’amour, de la passion, des situations très « adultes » et aucun personnage parfait, ce qui ajoute un degré d’immersion.

Les casual gamers que vous n’êtes pas, vu que vous avez à priori lu cette chronique jusqu’ici, ne trouveront rien dans ce Tales of car il a très peu d’éléments de Final Fantasy XII ou de Pro Evolution Soccer 6. En effet, ce Tales of n’a de commerciale que son nom et le temps de production. Sur Gamekult, le chroniqueur qui s’y connaît à mort je n’en doute pas une seconde, a pourri le jeu en mettant en avant uniquement le fait qu’il avait été fait trop vite. 6 mois pour Growlanser III qui est pourtant terrible et ce n’est pas ma copine qui viendra se plaindre même quand ça va vite, car ça n’empêche absolument pas de faire bien les choses. Le jeu est blindé de défauts et bugs graphiques (pendant les combats et sur la carte notamment) mais je peux assurer à quiconque que le scénar a été correctement travaillé, autant que les musiques somptueuses ou la palette graphique. Les japonais savent travailler vite et correctement, rien qu’à voir leurs séries animées. D’accord ils se font exploités et tant pis pour eux mais cracher sur ce Tales of, alors qu’il est dans l’ensemble très bien perçu sur les autres sites de JV plus underground (legendia par exemple) montre bien l’étroitesse d’esprit et de connaissances de la plupart des testeurs de chez GK et de sa panoplie de bouseux sur le forum. Internet laisse la possibilité à tout le monde de s’exprimer alors forcément, il y a beaucoup d’abrutis dans le tout le monde et la poigné de gens valables sont noyés dans la masse si bien qu’on arrive difficilement à mettre la main dessus. Je deviens très misanthrope avec l’âge, vous m’en excuserez et je suis toujours aigri quand je vois qu’absolument tous mes jeux favoris sont critiqués d’une façon ridicule et incorrecte, tout simplement parce que ces connards de testeurs n’ont pas fait les jeux en entiers et n’y connaissent rien ; ça se lit sur leur plume. Mais bon quel intérêt de se fatiguer pour un jeu de seconde zone ? Vu qu’en plus Namco donne moins de pots de vin pour un Tales of que Square pour un FF.
Ne pensez pas que je sois un gars toujours vénère, seulement intègre, comme la plupart des gens ici, sur Jinseirpg, legendia, rpgcorner, rpg-z, FFworld (non j’déconne). Bref si vous cherchez un forum pas la peine de le partager avec des bouffons abrutis de FF et PES, nourris au McDo, manipulés par la télé, et qui achètent les singles des intros de RPG, pensant réellement trouver ça bien (merci la star’ac).

Encore un hors sujet à la Prout, dsl Nigel ^^

Tales Of Legendia tue c’tout !

Si tu m'emmerdes, matte la patate que tu vas te prendre dans la tronche
"Ô! un bel homme me défend" ... Oui Grune, on va dire ça...

AU FINAL...

Qualité visuelle

J'adore à mort. Les tons pastel et la modélisation sont tout bonnement parfaits !!! Le charadesign est plus que correct et gagne en qualité et en richesse à force de rencontrer toujours de nouveaux personnages.

 18

Qualité sonore

Les mélodies ne collent pas toujours aux passages du jeu. Mais putain qu'est-ce qu'elles sont bonnes !

 16

Background

Si le scénar commence de façon assez niaise, le Legacy porte sur son dos une véritable société avec ses différentes facettes. Dans les Tales of, les mondes sont toujours très riches et très bien travaillés et celui-ci ne fait pas exception. De plus l'ambiance est franchement bien prononcée. On suit avec délectation les péripéties du héros et on y croit de plus en plus avec les heures qui s'enchainent. Un must!

 16

Interface - Jouabilité

L'interface est gentillaise. D'un point de vue RPGamers-fr, je me dois de mettre une bonne note car ici on apprécie surtout la facilité d'accés du soft; et je dois bien admettre que la prise en main est simple et surper instinctive. Par contre les menus par rapport à un Shadow Hearts; ils font pitié!

 13

Durée de vie - Rejouabilité

30 heures multiplié par 2. La quête principale vous donnera 30 heures de jeu. Les quêtes annexes qu'on doit faire si on le veut après avoir terminé le jeu propose donc les mêmes lieux déjà visités mais avec énormément d'histoire en plus. Ce qui fait d'un RPG avec 70heures de jeu sans vraiment compter les quêtes vraiment vraiment annexes (genre la dernière technique, leveling orgiaque), ce qui amène le jeu à près de 100heures facile. Alors verdict?

 15

Gameplay - Intérêt

C'est un des jeux les plus drôle de la ps2. A celà ajoutons que les combats, certes simplistes, sont ultra défouloir. C'est fait pour le côté fun. L'intérêt massif du jeu qui suit est bien évidemment son scénario d'abord léger puis réellement accrocheur, évoluer dans un monde intelligemment construit et tout simplement prendre son pied

 14

CONCLUSION

Ma conclusion est la suivante : Sur PS2 il n'y a pas d'autres Tales of en version US ormis le moyen Tales of the Abyss donc autant sauter sur l'occasion. Les graphismes sont attirants et le scénario attrayant. Les combats ne prennent pas la tête. L'humour est poussé à son paroxysme..et puis c'est tout simplement un autre de mes coups de coeur!

15 / 20


prout

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