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Test de Summon Night: Swordcraft Story sur Game Boy Advance

Summon night (サモンナイト), une série de RPGs crée par Banpresto et qui a vu le jour en 2000 sur Playstation. Malgré le nombre de fans, 6 ans s’écoulèrent avant que le 3e opus : Summon Night Swordcraft Story ( サモンナイト クラフトソード物語 ) ne sorte finalement chez les occidentaux. Mais qu’est-ce donc que ce jeu ? Je vous propose de découvrir ça en détails !

Fiche du RPG

Screenshot-titre du test de Summon Night: Swordcraft Story
Développeur Banpresto
Langue Anglais
Difficulté Moyenne
Genre A-RPG

L'histoire

Summon Night Swordcraft Story (SNSS) nous conte une histoire qui prend place dans un monde alternatif nommé Lyndbaum autour duquel gravite 4 continents. Dans ce monde, rien n’est plus noble que de pratiquer le métier de chevalier-forgeron, une sorte de guerrier qui forge lui même ses armes.
Le joueur est des le début amené à choisir son personnage entre un garçon nommé Cleru ou une fille du nom de Pratty, suite a quoi le jeu commence...

L’action commence dans la ville de Wystern, surnommée la cité des épées. Aujourd’hui est un grand jour car un tournoi pour choisir le prochain seigneur-forgeron (le grade ultime de la hiérarchie des chevaliers-forgerons) a lieu. En effet, 3 ans auparavant, un drame a causé la mort mystérieuse du Seigneur-Forgeron d’acier qui est également le père du protagoniste, suivi par la disparition du Seigneur-Forgeron de cristal quelques mois avant le début de l’histoire.
Petit à petit, notre protagoniste va donc progresser dans le tournoi tout en se retrouvant mêlé a une histoire qui va peut être finalement lever le voile sur la disparition mystérieuse de son père...

De jolies demoiselles
Natsumi, l'un des 4 personnages jouables du premier Opus venue tout droit du Japon

Vous avez dit esprit gardien?

Pour avoir une chance dans un combat, il vaut mieux être armé, et tout chevalier-forgeron qui se respecte n’utilise qu’une arme qu’il a forgé lui même. Vous vous imaginez porter les sous-vêtements d'une autre personne? Ben utiliser une arme forgée par un autre est la meme chose pour eux. Les chevaliers-forgerons ont la particularité d’être lies à un esprit gardien qui les aide à forger leurs armes magiques. Cet esprit qui vient d’un des 4 continents gravitant autour de Lyndbaum, est appelé par un invocateur lors du rite d’initiation des apprentis, et suit le chevalier-forgeron toute sa vie durant, en lui apportant son aide dans les combats.
Peu après le début du jeu, le protagoniste aura donc droit a un petit questionnaire qui déterminera l’apparence de son esprit gardien. Au menu une fée venant de Sapureth, un prince démon du continent de Silturn, Un robot arrivant tout droit de Lorelei et un petit animal du continent de Maetropa.
Les gardiens sont également la seule façon d’utiliser la magie car les humains ne possèdent pas les capacités pour lancer des sorts dans le monde de Lyndbaum.

Sugar, la fée aquatique venue de Sapureth...
Un jour je serai le meilleur dresseur, je me battrai sans répis...

Le Système de Combat

SNSS reprend le Full Motion Battle System qui a fait la popularité de Tales of Phantasia. Pour ceux qui ne connaissent pas, lorsque le protagoniste est attaqué, il se retrouve dans un écran avec une vue de profile. Il est alors libre de se déplacer vers l’avant ou l’arrière, de sauter, d‘appeler son esprit gardien, de changer d’arme ou encore de se protéger. La prise en main est plutôt facile, et même les novices y arriveront sans problèmes. Un système de résistance des armes est en outre mis en oeuvre. Chaque coup donné avec une arme diminuera la résistance de celle ci, et une fois à 0, votre arme se brisera. N’ayez crainte cependant, la résistance se régénère entre 2 combats. Ceci est également valable avec certains de vos adversaires qui utilisent des armes forgées. Il est donc parfois plus judicieux de briser l’arme d’un ennemi que de le mettre KO.

Le menu de combat
Sanary forcée de se déguiser en french maid

Forge, forge, forgera...

Comme dit précédemment, SNSS propose au joueur de forger ses propres armes à partir de matériaux trouvés dans les divers donjons parcourus. Vous aurez donc le choix entre 5 catégories d’armes : Epée, Lance, Hache, Poing, Perceuse (oui comme celles de chez Bosch), chacune ayant ses défauts et qualité. Par exemple une hache sera puissante mais lente, un poing sera rapide mais plus faible, une épée bien équilibrée mais peu résistante contre les ennemis de type métalliques, etc.
Afin de forger ces armes, il est nécessaire non seulement d’avoir les quantités de matériaux requis, mais il faut apprendre la technique en question. Si une majeure partie de ces techniques sont enseignées par le Maître, certaines ne sont accessibles qu’a travers des mini quêtes ou en détruisant l’arme d’un ennemi.

Au final il y a environ 200 techniques à apprendre, même si la plupart des joueurs préféreront un type d’armes par rapport aux autres.

Ne vous fiez pas à son apparence, cette demoiselle peut détruire une flotte de 6 vaisseaux de guerre à la lance
C'est tout de même beau...

Graphismes et Son

Pour un jeu sorti au Pays du soleil levant en 2003, les graphismes ne sont pas trop mauvais. De jolis artworks viennent améliorer une palette de type Super Nintendo.
Sinon, la bande sonore de SMSS reste assez banale, et aucune musique ne se démarque particulièrement. Globalement, les thèmes collent assez bien à l’ambiance, et les bruitages sont plutôt réussis pour un jeu Game Boy Advance. On regrettera juste le manque de changement dans les themes musicaux (faire son 567e combat avec toujours la même musique devient ennuyant).

Razzy???? Tu es une fille????
Et voilà...ça tombe toujours sur moi...

AU FINAL...

Qualité visuelle

Rien à dire, le jeu est très bien comme ça et n’est pas plus laid qu’un Final Fantasy 6 ou un Shining Force, même si il ne se distingue pas beaucoup du peloton.

 14

Qualité sonore

Bande son classique voire un peu ennuyante a la longue.

 10

Background

L'histoire est originale, et malgré le fait que l’on passe la moitie du jeu dans le même donjon, le scénario n’est pas trop ennuyant. On assiste même à la réapparition d’un des 4 personnages jouables du premier opus sorti sur playstation.

 16

Interface - Jouabilité

Une interface extrêmement facile à prendre en main, même si tout est expliqué dans le jeu au besoin.

 15

Durée de vie - Rejouabilité

Une durée de vie d’approximativement une 20aine d’heures et un donjon optionnel donnent à ce jeu une très bonne durée de vie. En outre les dialogues qui changent selon le personnage incarné et l’esprit gardien attribué ajouté à 9 fins différentes donneront aux plus accros des raisons supplémentaires pour recommencer le jeu.

 14

Gameplay - Intérêt

Un jeu au système de combat assez fun et aux dialogues généralement très drôles. Les situations cocasses s’enchaînent souvent, laissant un sourire au coin des lèvres du joueur.

 17

CONCLUSION

Un jeu à essayer absolument pour tous ceux qui ont aimé Thousand Arms ou pour ceux qui souhaitent découvrir quelque chose de neuf.

14.5 / 20


Dreamer

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